








Redonner le territoire à la vallée en révélant la zone humide
Le projet de cette station d’épuration raconte le raccrochement du village d’Ervy avec son cours d’eau et son histoire.
Nous avons remarqué que depuis l’autre rive de l’Armance, une légère percée visuelle se faisait sur l’église mais était toutefois bloquée par la présence de la peupleraie. Nous allons donc profiter de l’opportunité de déboiser la peupleraie pour renforcer cette ouverture sur le village.
Au premier plan , une ripisylve est reconstituée et redessinée le long du cours d’eau. Cela permet à la fois de redessiner le passage de l’Armance, mais aussi de créer des fermetures et par conséquent des ouvertures sur des points de vue comme celui de l’église. Ces ouvertures permettent aussi de montrer la station d’épuration et son fonctionnement. Les bassins plantés de roseaux sont pensés comme des jardins de pluie.
Le local technique s’inscrit aussi de cette volonté de reconnecter Ervy à son territoire de vallée puisqu’il est pensé comme un ancien lavoir. Un bassin en eau est connecté à ce «lavoir» par une plateforme ne béton qui rappelle les dalles des anciens lavoir.
Le long du chemin, un fossé planté d’essences de bord de berges rappelle le milieu humide dans lequel nous nous trouvons. A l’intérieur de ce fossé, quelques saules rythment la ballade le long du chemin. La clôture de la station s’installe dans ce fossé, permettant ainsi de l’intégrer au site. En option, les saules plantés sont tressés, offrant ainsi une clôture rigide et une barrière physique solide végétalisée.
Maître d’ouvrage :
Commune d’Ervy-le-Châtel
SDEA
Programme :
insertion paysagère de l’ouvrage
Coût travaux :
Surface :
1, 2 hectares
Mission :
Sous-traitance : étude d’insertion paysagère
Livraison:
2010
Maîtrise d’oeuvre :
Entreprise Edgard Duval
Atelier Frédérique Garnier (sous-traitance)